lundi 30 novembre 2009

Thème lié à la rébellion:

Situons la scène : une mère confrontée à son fils adolescent de 16 ans qui se rebelle contre « la vie ».
La scène se déroule dans le salon de leur maison.


Les personnages se regardent méchamment dans les yeux.
M : Où vas-tu habiller ainsi ?
F : Quoi qu’est ce qu’elle a ma dégaine ?
M : Tu ressembles à un …….. Bref tu pourrais faire un effort pour aller en cours me semble-t-il ?
F : Je suis bien comme ça, tous les potes sont comme moi alors il est où le problème avec vous les parents ?
M : « Tes potes » sont peut-être ainsi mais je m’en fiche des autres, je suis quelqu’un de respectable et respectée.
F : Et alors, je te fais honte c’est ça ?
M : Euh ………..
F : Il n’y a que tes « bourges » et ton « fric » qui comptent mais comme aujourd’hui, il n’y a plus de « boulot »………..
M : Arrête s’il te plait, ce n’est pas avec « cette tenue » que tu pourras te présenter pour un job.
Les personnages regardent la scène, le public.
F : Ce n’est pas l’habit qui fait le moine non ?
M : Non c’est sûr mais le respect d’autri, vous les jeunes vous ne savez même pas ce que ça veut dire, vous préférez « profiter de la vie » en faisant n’importe quoi si ce n’est que vous faire remarquer par vos tenues, votre langage et votre musique.
Le fils s’énerve, la mère calme la situation.
F : Qu’est ce qu’elle a notre musique, elle ne plait pas a Madame l’Avocate ?
M : Il vaut mieux en rester-là, va au lycée et n’oublie pas d’écouter en cours, ça t’évitera de passer trois heures à essayer de faire tes devoirs et aussi évite de trop fumer et boire c’est mieux pour le cerveau.
Les personnages quittent la scène dès que la mère a fini de parler.
F : Allez va j’y vais et à plus « mam », je serai sage à se soir.
M : Je n’y compte pas trop c’est ça bisous.


Mise en scène : Je vois la personne sur scène. En disant son texte avec émotion. Elle exprime cette vision de la rébellion en bougeant partout, en faisant de grand gestes comme si elle était révoltée et qu'elle voulait faire comprendre ça au gens qui la regarde, qui l'observe avec attention, en silence. Sur scène il y a quelques autres personnes assises qui attendent leur tour pour exprimer eux aussi leur perseption de la rébellion. Cette personne serait éclirée d'un grand projecteur. Les autres, d'une simple petite lumière qui laisse entrevoir leur visage et les émotions qu'ils laissent paraître en voyant cette personne s'exprimer. Une fois fini se serait au tour d'un autre de passer et à son tour se révolter.

Je la voi autour de moi, je la ressens...partout, partout. Elle est dans chaque personne. On en a tous une part. Une partie de nous qui veut crier, gueuler au monde entier que ça ne vas pas, que ça ne nous plait pas, que l'on veut aller contre! Montrer que l'on est pas de simple esclaves qui obéissent à tout ce qu'on leur dit ou leur ordonne. Que l'on est pas des petits toutous bien gentils. Nous aussi on a nos idées, nos envies, nos ressentis...
Et on voudrait taper, crier, faire entendre notre choix. C'est insoutenable cette envie... Si l'on agit ainsi...? C'est pour vivre, pour respier.
Parce que nous avons tous le droit d'essayer de construire notre vie dans ce monde de merde!

Marion CAMPOY
2nd BPS

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire