lundi 14 décembre 2009

L'oppression .

« Ça se passe dans la cour du lycée »

(Elle se demandait pourquoi les autres la regardaient)

C’était il y a quelques années, à cette époque là, je n’avais qu’une douzaine d’années, j’étais en enfer, j’avais honte, j’avais trop peur. Quand j’arrivais à l’école, je ne me sentais vraiment pas bien. Le regard des autres, leurs rires me hantaient toutes les nuits, les camarades de la classe me fuyaient, je restais tout-le-temps toute seule.

(Elle regarde les autres toute seule dans son coin entraîne de pleurer)

Parfois, je me demandais. Pourquoi se-moque-t-on de moi ? cette question je me la posais sans cesse, et puis j’ai compris. Mes parents n’avaient pas d’argent pour m’acheter de jolis vêtements comme eux (les camarades), je portais des lunettes moches, d’autres enfants aussi portaient des lunettes, mais des belles lunettes. J’étais pauvre. Ils avaient aussi les moyens d’avoir des belles dents, des beaux cheveux. Ils ne puaient pas… Moi mes dents étaient sales, tordues, je faisais peur avec mes cheveux que je ne peignais même pas, Tout le monde rigolait sur moi. Pas un ne voulait rester avec moi.

Les yeux fixés sur moi, Ils disaient que mes lunettes, je les avais trouvées dans une poubelle, que je cherchais tout le temps dans les poubelles même la nourriture.

(Dans sa chambre sur son lit tristement)

Tous les matins, je n’avais pas envie d’aller en cours, je ne voulais pas me lever, ça ne pouvait plus durer. Je n’avais qu’une idée en tête, et, cette idée s’est concrétisée en deux secondes. Le temps qu’il faut du 3ème étage pour atteindre la cour, lorsqu’on passe par la fenêtre de la classe.

Écrit par Melle TLALEK Loubna.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire