mardi 15 décembre 2009

L'OPPRESSION

L'OPPESSION

Mise en scène :

La narratrice Sandra MOREAU âgé de 20 ans raconte son histoire de femme battue. Elle est assise sur une chaise posée au centre de la scène



Nous sommes le 6 mai, ça y est! Enfin je me suis mariée! Avec l'homme de ma vie! C'était le beaux et grand brun de l'équipe de football du lycée. Je l'ai rencontré un jour quand il jouait avec sont équipe, un matin de printemps. J'avais besoin d'aller aux toilettes et au lieu de me retrouver dans les sanitaires je me suis retrouvée dans les vestiaires de l'équipe de notre lycée. A l'intérieur, il y avait un beau et grand brun. Il m'a crié dessus et il m'a dit : « Sors d'ici tu es idiote ou quoi tu ne vois pas que c'est les vestiaires des garçons »! Et là j'ai bloqué. Je suis restée plantée à l'entrée de la porte. C'était 15 secondes magnifiques. Une semaine après j'ai revu mon beau et grand brun il servait à la cantine de l'école. Je me suis retrouvée devant lui. J'ai fait tomber mon plateau. Il m'a regardée et il m'a dit : « Et bien qu'est qu'il te prend, tu es bien maladroite ». Plus tard, je l'ai a nouveau croisé, dans le couloir .Je refermais mon casier, j'ai fait tomber mes livres sur ses pieds. Il s' est arrêté de parler avec ses copains et ils se sont marrés. Voyant que j'avais les larmes au yeux , il a ramassé mes cahiers, il a dit à ses copains qu'il les rejoindrait plus tard . On a but un café à la cafétéria du lycée. J'étais timide et gênée . Il m'a demandé si j'étais sourde et muette je ne lui ai pas répondu. Ça l'a fait rire! Il m'a demandé ce que je faisais samedi soir. Rien!Je ne faisais jamais rien! Alors je lui ai dit : « Oui ». Le samedi il est venu me chercher chez moi. A la fin de la soirée il me raccompagna chez moi, enfin ... Je croyais, qu'il allait me ramener et que ça s'arrêterait là pour aujourd'hui. Mais non! Il a continué à rouler et s'est arrêté sur le parking d' une usine désaffectée. Ça faisait déjà 5 minutes que je lui demandais où il allait car je voyais bien qu'il n'était pas sur la bonne route menant à ma maison. Il me disait : « Tais-toi, tu verras bien, c'est une surprise ». Arrivés sur le parking de l'usine il verrouilla sa voiture, m'embrassa, et commença à poser ses mains sur moi, je voyait bien où il voulait en venir. Je savais très bien que si je me débattait ça allait être pire encore alors je me suis laissée faire. Les samedis suivant il m'obligea a sortir avec lui et il recommença ce qu'il avait fait le week-end précédent. Pendant, nos trois années de lycée, nous sortions ensemble …., il m'obligeait a sortir avec lui. J'avoue, c'est vrai, malgré ce qu'il m'a fait et se qu'il me fait encore, je l'aime et lui aussi il m'aime. Donc je reste avec lui et je ne riposte pas. Même si sa lui arrive de voir d'autre filles, je fais celle qui ne voit rien. A la fin de nos études, il m'obligea à venir habiter avec lui. Alors tous les deux nous avons travaillés pour acheter notre maison. Le 6 mai, nous nous sommes mariés. Le lendemain de notre mariage, il me frappa violemment à la tête parce que j'avais fait tomber une assiette. Depuis ce jour, il me dit quoi faire, je n'ai plus à penser, il me corrige parce que souvent je fais les choses mal. J'ai besoin d' être surveillée, il y a tellement de tentation et nous les femmes on ne peut pas nous faire confiance. C'est ce qu'il dit, c'est mon mari pour la vie et s'il me tape souvent c'est parce qu'il m'aime je le sais. J'en suis sûre. Deux ans plus tard quand j'eus mon première enfant je réalisais enfin les conséquences que ça pouvait avoir sur la vie de mon bébé d'avoir un homme violent. Je décidai d'aller voir un centre qui aide les femmes battues. J'avoue que je n'avait pas envie d'y aller. Mais, je faisais ça pour mon bébé. Au centre, on m'expliqua que beaucoup de femmes battues n'osent pas en parler car elles ont honte et souvent elles aiment leurs mari. Là bas ils m'ont aidés à trouver du travail et un logement. Depuis le jour ou j'ai décider d'aller au centre je suis vraiment une femme libre. Je ne suis plus oppressée et je peut enfin croquer la vie à pleine dent. Alors n'hésiter pas, si vous vivez le calvaire que j' ai vécu parlez en à quelqu'un.


LACROIX Sylvie
2 BPS





Alice, oui ! Une femme ! Une femme de 28 ans, jolie, intelligente, ambitieuse qui veut faire carrière et réussir sa vie dans l’enseigne de la vente. Elle a une vie familiale stable avec un mari et 2 enfants.
Mais depuis 3 semaines, la jeune Alice se renferme, se replie sur elle-même.
Son mari pense à un début de dépression, il lui en parle et comprend que c’est au sujet de son travail.
Il lui conseille d’aller chez Mme DUBOIS la psychologue.

Quelques jours plus tard… chez la psychologue.
Alice attend dans la salle d’attente.
La psy ouvre la porte et lui demande de rentrer dans son cabinet.


Alice

Bonjour !

Mme DUBOIS

Bonjour ! Madame,
Asseyez-vous !!!

Alice

Merci.

Mme DUBOIS

Que vous arrive-t-il ?

Alice

Depuis quelques semaines, je suis surmenée à mon travail, j’arrive à des heures inacceptables chez moi le soir. Ce sont, bien sur, des heures non comprises dans mon contrat.
Pour venir au mot juste, mon patron me harcèle moralement, à cause de lui je suis à bout, j’ai perdu la complicité avec mes enfants, mon mari, je n’ai plus de vie, je suis triste, malheureuse.

Mme DUBOIS

Votre mari a vu juste, vous faites bien une dépression.
Racontez-moi en approfondissant, si je puis me permettre !

Alice

Pour commencer, mon patron me rend très nerveuse, stressée avec une pression constante. Il est très vicieux pour le travail, dès que la direction n’est pas là, il en profite pour faire des coups-bas.
Ensuite le soir, j’ai du mal à dormir et le matin à partir au travail.
A mon arrivée au travail, soit il m’ignore, soit il me tombe dessus et me critique sans arrêt alors que c’est moi qui passe le plus clair du temps dans mon bureau, pendant que mes collègues, discutent ensemble paisiblement.
J’aime mon travail, mais pas dans ces conditions.
Je veux changer d’entreprise, mais je n’ose pas lâcher mon CDI en cette période de crise.
Je me sens piégée !!!

Mme DUBOIS

Vous en avez parlé à la police car vous pouvez envoyer votre patron au prud’homme.

Alice

Non, je n’y ai pas pensée, merci.

Mme DUBOIS

Maintenant, allongez-vous et décontractez-vous, détendez-tous vos membres, ne pensez à rien et n’écoutez que la musique que je vais vous faire écouter.

¼ d’heure après…
Elle se lève à moitié endormie.

Mme DUBOIS

Qu’est-ce que cette chanson vous a inspirée ?

Alice

Qu’il ne fallait pas se laisser faire, et se montrer faible devant les autres.
A ce jour, il faut accepter l’aide qu’on nous propose, cela peut toujours servir.

Mme DUBOIS

Félicitation, vous avez tout compris.
Maintenant, vous savez ce qui vous reste à faire.
Et qu’avez-vous pensé de cette heure passée en ma compagnie ?

Alice

Cette heure passée avec vous, à permis de me redonner confiance en moi, d’évacuer un lourd fardeau et discuter, chose rare depuis quelques jours.

Par la suite, les 2 femmes se disent au revoir et Alice se dirige vers l’extérieur.

Alicia MONTASTIER
2nd BPS

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire